Découvrir le fonctionnement d’une SCOP (Société coopérative et participative) lors d’une visite très intéressante de la SAMP (Société Aurillacoise de Mécanique de Précision) dans une ambiance bien conviviale. Tel était le programme proposé ce mardi 22 janvier par l’Union Régionale SCOP. La SAMP a été créée en 1985, à la suite du dépôt de bilan de Sauvagnat. Depuis sa création, l’entreprise est en évolution, passant de 4 à aujourd’hui 12 associés. La fabrication des moules qu’elle propose nécessite une réelle technicité. Les machines que nous avons pu voir n’ont pas manqué de nous impressionner. Sa production approvisionne de grandes marques françaises notamment en parfumerie, mais aussi au Mexique, aux USA et en Espagne.
Le choix de fonctionner en SCOP n’est pas un hasard, mais le fruit d’une réflexion, d’une envie forte de produire autrement. La recherche n’est pas le profit à n’importe quel prix, mais la juste rémunération du travail fourni. De même les décisions sont collectives, chacun est libre de s’exprimer. Il s’agit d’une véritable forme de démocratie d’entreprise. Les salariés exercent ensemble leur métier, développent leur outil de travail tout en partageant les risques, les profits et les décisions. Chaque salarié, ici, devient associé au bout de trois ans. Ici personne n’est propriétaire de quoi que ce soit, les investissements faits le sont pour la collectivité. Une SCOP ne peut être revendue, elle est transmise.
Transmettre, partager, vivre ensemble dans le respect, s’investir dans l’effort nécessaire avec pour objectif commun assurer du travail, satisfaire une clientèle. Le délicieux buffet partagé était issu de la Halte paysanne, magasin coopératif de vente de produits alimentaires locaux. Une bien belle autre façon d’appréhender le « régime » SCOP. Un beau modèle de société !