112, 18, 15, 17,numéros gagnants du loto de la vie ; ce sont les numéros d’urgence à connaître et faire connaître. ALERTER, une priorité ! Puis rapidement prendre la mesure de ce qui se passe. Garder son calme et agir. Arrêt cardio-respiratoire, malaises divers, brûlures, traumatismes, plaies, obstruction des voies aériennes autant de situations auxquelles nous pouvons être confrontées dans nos vies personnelles, professionnelles ou à tout moment en faisant les courses, en voyageant… Devoir faire face n’est donc pas improbable. Se rendre compte, là, devant cette détresse qu’on est inutile, incapable d’agir ne peut se concevoir. Une journée de formation, 7 heures, et tout peut changer. À l’issue on n’est pas des héros, on n’est pas médecin… mais on est citoyen responsable, conscient qu’on peut et doit faire quelque chose, qu’on a un rôle à jouer, que la fatalité n’existe pas.
Merci à Julien, SDIS AURILLAC, de nous avoir convaincues que le secours à personne est bien l’affaire de tous.Avec patience et passion, il nous a transmis les attitudes à avoir, les gestes nécessaires. Si, un jour nous nous retrouvons en situation d’apporter de l’aide, il est certain que nous entendrons sa voix nous guider et qu’ainsi rassurées nous saurons faire face et agir.
Le mot de la fin : Ne pas alerter est une faute qualifiée de « non-assistance à personne en danger » et donc punie par la loi (jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende). Ce n’est donc pas qu’une affaire de conscience, c’est aussi une obligation légale.